Retrouvez l’essentiel de l’événement « Journalisme en Europe et urgence climatique : l’heure des choix »
Lisa Urlbauer, Lorenz Matazat, Milou Dirkk, Marc Sinnaeve (de gauche à droite) Photo : Elise Bellot /EPJT/
Avec Milou DIRKX (Pays-Bas), responsable du réseau de journalistes de Clean Energy Wire (CLEW) Lorenz MATZAT (Allemagne), co-fondateur des réseaux allemands et suisses de journalistes engagés pour le climat Lisa URLBAUER  (Allemagne), responsable de la formation pour le Bonn Institute.
Animé par Marc SINNAEVE (Belgique), enseignant à l’Ihecs en Information économique, écologique & sociale.

Les enjeux

Le climat est une question importante et désormais incontournable de notre époque. Certains reprochent aux journalistes d’être tantôt trop alarmistes, tantôt trop conciliants. Que faut-il changer ? Quels sont les initiatives, les obstacles et les freins ?

Ce qu’ils ont dit

Milou Dirkk : « Notre réseau soutient les journalistes sur les thèmes du climat et de l’énergie. Nous nous sommes penchés sur différentes approches et nous offrons une plateforme de connaissance. La force de ce réseau repose sur le fait que nous ne prétendons pas avoir une réponse à tout mais nous essayons d’établir un guide dans ce labyrinthe. »

Lorenz Matazat : « Il nous a fallu 50 ans pour découvrir qu’il serait urgent de se pencher davantage sur le sujet de climat. La guerre en Ukraine nous a fait ouvrir les yeux sur le problème du gaspillage. »

« Le climat est lié à toutes nos activités et à tous les détails de notre vie. »

« En Allemagne, lorsqu’un journaliste aborde le sujet climat, on qualifie cela de militantisme. »

Lisa Urlbauer : « Depuis mars 2022, notre réseau forme des journalistes et nous souhaitons repenser l’avenir et instaurer un pacte social. Nous misons sur le journalisme constructif axé sur la solution, dans l’espoir d’apporter une réponse rigoureuse, de promouvoir le dialogue et débattre d’une démarche à suivre

À retenir

Comment rendre le réseau attractif, développer ses contacts et recruter des jeunes sensibles à ces questions ? Autant de questions qui doivent amener les journalistes à ne pas se contenter de mettre la lumière sur les problèmes mais de réengager le public.

Lina Kamoun (EPJT)