Jean-Marc Duret dans les locaux de La Nouvelle République, lundi 25 mars 2024, avec son article sur la victoire d’Alexis Lebrun lors des championnats de France de tennis de table. Photo : Paul Vuillemin/NR
Jean-Marc Duret découvre le journalisme en devenant pigiste, en rubrique sport, à Nantes, à l’âge de 17 ans. Depuis 2009, il est journaliste sportif à La Nouvelle République et joue au tennis de table à Saint-Avertin, en Régionale 3 dans la catégorie Vétérans 2 (+ 50 ans).

Le journalisme et le sport occupent chacun une place importante dans votre vie. Si vous deviez choisir l’un ou l’autre, que feriez-vous ?

Jean-Marc Duret. Je choisirais les deux. J’ai toujours été très sportif et intéressé par la presse. Le sport, c’est une passion. J’ai joué au basket pendant plus de 20 ans avant de me lancer dans le tennis de table, que j’ai découvert il y a une dizaine d’années, en inscrivant mon fils. J’ai rapidement accroché et commencé la compétition.

J’étais aussi attiré par l’actualité et j’ai demandé à être correspondant sportif à Presse Océan, où j’ai travaillé pendant quatre ans en parallèle de ma licence d’histoire. Puis j’ai décroché un premier poste professionnel dans l’hebdomadaire Courrier du pays de Retz, au sein duquel je traitais l’actualité générale. En réalité, c’est quand je suis arrivé à La Nouvelle République, en 2000, que je me suis réellement spécialisé dans le journalisme sportif.

En tant que joueur de tennis de table, vous avez sûrement plus de relations dans ce sport-là. Arrivez-vous à critiquer des clubs et des joueurs que vous affectionnez particulièrement ?

J-M D. Je connais bien les deux clubs professionnels de tennis de table, masculin et féminin, de Tours. Je les couvre régulièrement et ils savent que je fais la part des choses. Si certains ne me connaissent qu’en tant que joueur, je les préviens en arrivant que je suis là en tant que journaliste. Il y a un bon feeling. Ce n’est pas un star system.

Couvrez-vous les rencontres de votre club ?

J-M D. Au club de Saint-Avertin, nous ne jouons pas à un niveau suffisant pour qu’il y ait régulièrement des articles. Mais je ne serais pas à l’aise de couvrir une rencontre de mon club. Si je n’étais que joueur, je pense que je pourrais. Mais je suis aussi vice-président et je suis donc directement impliqué dans le fonctionnement du club, ce qui entraînerait une situation délicate.

 

Edgar Ducreux