Marc Mentré. Photo : Apolline Merle

Avec près de 2400 visiteurs en trois jours, l’édition tourangelle des Assises du journalisme a atteint ses objectifs. L’an prochain, l’accent pourrait être mis sur l’ouverture au grand public.

« Le bilan est positif et nous sommes très contents », se réjouit Marc Mentré, qui présidait pour la première fois les Assises du journalisme, qui se sont déroulées du 9 au 11 mars dernier. Malgré une première journée perturbée par des grèves SNCF, le centre de congrès Vinci, à Tours, a accueilli pas moins de 1000 personnes le jour d’ouverture et près de 2400 sur les trois jours (pour une moyenne de 2000 les années précédentes). Une quinzaine d’intervenants ont décommandé mais la quasi-totalité des conférences ont été maintenues. Au total, pas moins de 170 intervenants ont fait le déplacement pour cette 9ème édition. Seul bémol, la projection jeudi soir du film documentaire « Un baptême du feu », au cinéma les Studios, n’a attiré que 17 personnes. Bien moins qu’espéré.

Développer les rendez-vous en plein air

Si les deux prochaines éditions auront lieu à Tours, l’association Journalisme et citoyenneté aimerait s’y installer sur le long terme. « Ce que l’on souhaite, c’est faire de Tours la ville du journalisme, comme Perpignan l’est pour le photojournalisme, ou Bayeux pour les correspondants de guerre », explique le président.

En attendant, l’organisateur pense déjà à l’année prochaine. L’un des objectifs : attirer plus de citoyens. « Pour cela, nous aimerions développer des activités dans la ville comme des expositions photos en plein air. La profession ne veut pas se replier sur elle-même, mais bien s’adresser au plus grand nombre », précise Marc Mentré. A l’avenir, les Assises pourraient même s’implanter dans la région Centre, avec des initiatives hors de Tours.

Pour l’heure, ces projets restent à l’état de discussion. Le comité de pilotage devrait se réunir en juin pour commencer à mettre au point les grands axes de l’édition 2017. Seule certitude, la formule de trois jours en semaine devrait être conservée pour les prochaines éditions. « Une fois, nous avions décidé de faire les Assises un samedi. J’ai le souvenir d’une conférence le matin où seulement quatre personnes avaient fait le déplacement. C’était très décevant. »

Le seul regret de Marc Mentré ? « C’est frustrant de ne pas pouvoir assister à tous les ateliers et débats. En tant que président, j’ai un rôle de représentation qui ne me permet pas de profiter de l’événement autant que les années précédentes. »

Chloé MARRIAULT et Apolline MERLE