
Cinq idées reçues sur le journalisme. Photo : Clara Gaillot
Qui sont-ils, d’où viennent-ils, combien gagnent-ils : voici cinq idées reçues sur le métier de journaliste, dont la réalité est parfois (très) différente de l’image que le public peut s’en faire.
1) Les journalistes sont tous parisiens
Pas tous, mais en majorité. Parmi les journalistes qui possédaient la carte de presse, en 2017, 20 303 étaient Franciliens contre 14 744 provinciaux. Ce sont ensuite les Bretons qui arrivent en tête dans le classement des régions et c’est en Poitou-Charentes que les journalistes sont les moins nombreux.
2) La majorité des journalistes travaille à la télé
C’est dans la presse écrite, print ou web, que travaillent la plupart des journalistes.
Il y avait 20 539 journalistes encartés en presse écrite contre 5 795 en télévision, en 2017.
3) Pour être journaliste, il faut faire une école
La majorité des titulaires de la carte de presse n’est pas passée par une école de journalisme. Seulement 6 500 sont diplômés d’une des 14 formations reconnues en France, contre 28 700 qui ne le sont pas. Cependant, aujourd’hui, les employeurs recherchent de plus en plus des journalistes diplômés.
4) Les journalistes gagnent bien leur vie
Pas tous, loin de là. Difficile pour une partie des journalistes de gagner un salaire correct, en particulier pour les pigistes. Le revenu médian d’un journaliste en CDI est de 3 549 euros. Pour les journalistes en CDD, il est de 1 896 euros et pour les pigistes de 1 969 euros.
5) Les journalistes sont en majorité des hommes
Pour les titulaires de la carte de presse, les journalistes masculins sont toujours en majorité : 16 500 femmes contre 18 800 hommes. Elles sont encore plus minoritaires aux postes de direction.
Lorenza Pensa