Brice Ndagoui, rédacteur en chef adjoint de radio Ndeke Luke, a évoqué la situation de la Centrafrique. Crédit Photo : FLORENT VERGNES / AFP).

L’atelier intitulé « Action des médias en zone de conflit, quel impact, quelle audience ? » accueillait vendredi matin Brice Ndagoui, rédacteur en chef adjoint de radio Ndeke Luke. Nous lui avons posé quelques questions. 

Invité des Assises du journalisme, le journaliste centrafricain Brice Ndaoui a raconté vendredi matin comment sa radio, Ndeke Luke, s’est adaptée aux conflits, qui se déplacent et s’accentuent dans le pays. Il nous a racontés les difficultés rencontrées au quotidien.

« Je pense que pendant la crise de cinq ans que le pays a traversé, la radio a joué un rôle déterminant pour le retour de la stabilité et de la paix. La stabilité que l’on a aujourd’hui est due, en grande partie, au travail de notre radio. Nous avons focalisé nos programmes sur la reconsidération et la coexistence entre les différentes communautés en Centrafrique.  A un moment donné, la crise a pris une tournant communautaire. Nous avons mis des programmes et des émissions qui poussaient les gens à tout reconsidérer. Et nous pensons que cela a très bien marché, malgré les difficultés que l’on a rencontrées.

On continue à rencontre des problèmes, notamment les pressions exercées

Nous visons principalement les citoyens centrafricains. Notre radio s’adresse à toutes les communautés de Centrafrique. Notre but est d’informer tout le monde, même ceux qui sont loin de nous. Mais aussi le monde entier est concerné de la crise qui se passe dans notre pays.

On continue à rencontrer des problèmes notamment les pressions exercées de part et d’autre part des pouvoirs publics  et des groupes armés qui continuent à contrôler une bonne partie de territoire nationale. »

Mariem Mtiraoui, étudiante à l’IPSI