Retrouvez l’essentiel de l’événement « L’EMI tout au long de la vie ».

À la suite de la conférence, les intervenants ont pu échanger avec le public sur l’avenir de l’EMI. Photo : Sarah Chevalier / EPJT

Animé par Pascal RUFFENACH​, P-DG du groupe Bayard et président de l’APEM.
Avec Antoine BAYET, journaliste et directeur éditorial de l’INA, auteur de « Voyage aux pays de la dark information » paru aux éditions Robert Laffont et Marie-Laure CHÉREL, directrice du département des publics à la BNF et Olivier MAGNIN, responsable d’Image’IN du Pole Education à l’image, aux médias et à l’information de la Ligue de l’Enseignement.

Les enjeux

L’EMI (éducation aux médias et à l’information) occupe une place de plus en plus importante dans une société où l’information est omniprésente et où la défiance envers les journalistes est grandissante. L’EMI est souvent associée à l’école et aux enfants, mais cela ne s’arrête pas là. De nombreuses initiatives voient le jour et l’objectif est désormais de partager les connaissances.

Ce qu’ils ont dit

Antoine Bayet : « J’étais face à quelqu’un qui était perdu et noyé dans l’information. En documentant ce décrochage, j’avais envie de faire remonter quelques personnes à bord. »

« La plupart des personnes que j’ai rencontrées ont eu une mauvaise expérience avec un journaliste. »

« L’EMI pour les adultes, je ne sais pas si c’est vraiment une éducation. Dire aux gens que l’on va les éduquer c’est flippant, je ne sais pas si EMI est le bon terme dans ce cas. »

Marie-Laureom Chérel : « La BNF possède 44 km linéaires de collection de presse. Nous essayons de transmettre tout en valorisant nos collections. »

« Nous avons développé un atelier autour de la censure : peut-on tout lire ? Les élèves débattent ensuite sur un ouvrage qui a fait polémique. » 

Olivier Magnin : « En 2019, on a lancé un parcours éducatif, « Les veilleurs de l’info », qui s’adresse à des animateurs et des enseignants. Notre idée, c’est d’outiller et de former des gens dont l’information n’est pas le métier. En sachant que tout le monde ne peut pas le faire. »

« Le public pénitentiaire a un rapport passionnel à l’information mais elle est assimilée aux chaînes d’info en continu. »

À retenir

L’EMI ne se résume pas au cadre scolaire. L’idée de travailler également sur l’esprit critique se développe et cela devrait se poursuivre tout au long de la vie. « Il faut désormais savoir comment on peut partager ces savoirs », conclut Pascal Ruffenach.

Sarah Chevalier (EPJT)