Retrouvez l’essentiel de la conférence « Lancement de la plateforme mediaeducation.fr ».

De Gauche à droite : Élodie Gautier, Valérie Rohart, François Longérinas, Alain Devalpo et Louise Bartlett. (Photo : Apolline Merle)

Avec Élodie Gautier, déléguée académique à l’éducation aux médias, Valérie Rohart, journaliste, Alain Devalpo, journaliste Globe Reporter. Conférence animée par François Longérinas, directeur de l’EMI-CFD. Mercredi, de 11h à 12h30.

LES ENJEUX

La plateforme mediaeducation.fr a été lancée il y a quelques jours. Le projet trouve son origine après les attentats de janvier avec un objectif : créer un outil commun et participatif qui fédèrent tous les acteurs. Donner des informations sur les initiatives proposées, que ce soit par les établissements scolaires ou par les journalistes, permettre un échange entre les acteurs du monde de l’éducation et des professionnels de l’information, sont les principaux objectifs de la plateforme. Celle-ci a été soutenue par le ministère de l’Éducation nationale mais surtout par celui de la Culture et de la Communication, qui ont misé sur un collectif issu de la société civile.

CE QU’ILS ONT DIT 

Elodie Gautier, déléguée académique à l’éducation aux médias (représentante du Clemi) : « Après les attentats qui ont touché Charlie Hebdo, nous avons tous eu une prise de conscience. L’idée de la plateforme est d’informer les plus jeunes. L’idée de cet enseignement est de dépasser les simples questions et réponses à un travail réalisé en commun. »

Laure Hardy, enseignante d’allemand au lycée Silvia Monfort en Eure-et-Loire : « L’éducation aux médias reste difficile à intégrer dans les heures de cours, ce qui explique que les actions menées sont souvent ponctuelles. Par ailleurs, nous ne sommes pas formés à l’éducation aux médias. La plateforme apparaît comme un bon moyen pour échanger sur les pratiques. »

A RETENIR

Même si un premier pas a été franchi pour accompagner l’éducation aux médias, beaucoup de questions se posent encore autour de cette thématique. Est-il envisageable de rémunérer les interventions des journalistes, qui sont pour beaucoup dans des situations précaires ? Pour cela, un financement participatif serait-il envisageable ? Et pourquoi pas, multiplier les actions avec les médias associatifs en place pour que la production des élèves soit diffusée.

Apolline MERLE

Pour aller plus loin : La radio pour sensibiliser à l’info et aussi la conf’ de rédac’ au lycée Grandmont