Vernissage exposition Les yeux dans les bleus

Des photos en noir et blanc avec des visages et des noms inconnus du grand public, Yvon Douis, Jean Vincent, Alex Thépot… Puis les photos passent en couleur et les visages deviennent familiers, Michel Platini, Zinedine Zidane, Paul Pogba… La mairie de Tours accueille actuellement une exposition retraçant l’histoire de l’équipe de France, de 1930 à 2014. Mais le but n’est pas seulement de faire l’éloge des Bleus.

Retrouvez l’essentiel du vernissage de l’exposition « Les bleus dans les yeux des photojournalistes de l’AFP ».

CE QU’ILS ONT DIT

Christophe Bouchet (maire de Tours) : « L’exposition est troublante puisqu’elle réunie de manière puissante le journalisme et le monde du football. Nous voyons sous nos yeux l’équipe de France évoluer mais également les différentes techniques journalistiques. Et nous sommes en pleine période de Coupe du monde ! Je ressens beaucoup d’émotion quand je la vois. On a déjà vu ces joueurs, ces clichés. Certains ont même fait le tour du monde. »

Jérôme Bouvier (fondateur des Assises du journalisme) : « Le regard des reporters sportifs de l’AFP sur les Bleus est très intéressant. Et c’est un honneur de pouvoir avoir une telle exposition lors des Assises. Cela permet d’attirer le grand public tourangeau et leur prouver que cet événement n’est pas un congrès de dentiste ennuyeux. Nous accueillons le journalisme sous toutes ses formes et encourageons la liberté d’expression. »

Pierre Fernandez (photographe à l’AFP) : « Les journalistes qui couvrent le sport sont comme une équipe de Formule 1. Ils participent activement à ce qu’ils voient, notamment en faisant évoluer leur technique. Nous avons arrêté les photographies argentiques lorsque la France a gagné sa première Coupe du monde. Il fallait couvrir les matches plus vite et en haute qualité. »

À RETENIR

L’exposition « Les Bleus dans les yeux » de la mairie trouve son homologue au Vinci avec une vidéo sur le même thème réalisée par l’Équipe. Le but ? Donner de la visibilité au métier de photojournaliste sportif mais également à l’exposition en elle-même. Car comme l’a rappelé Jérôme Bouvier : « Une exposition n’est belle que si elle est vue. »

Manon Brethonnet