Retrouvez l’essentiel de l’événement « Media Freedom Act : quelle mise en oeuvre en France ? »

Adina Revol, Cécile Dubois, Emmanuel Poupard et Clothilde Le Coz ont débattu et répondu aux questions concernant le Media Freedom Act. Photo : Mathias Fleury/EPJT

Avec Adina REVOL, porte-parole de la Commission Européenne en France ; Emmanuel POUPARD, 1er secrétaire général SNJ ; Cécile DUBOIS, co-présidente du SPIIL et rédactrice en chef de Citoyens.com.

Animé par Clothilde Le Coz, responsable du développement international Journalisme & Citoyenneté

 

 

Les enjeux

Questionner et définir le « Media Freedom Act », une législation censée réglementer le paysage médiatique au sein de l’Union européenne et garantir la protection de la liberté et du pluralisme des médias.

Ce qu’ils ont dit

Adina Revol (représentante de la Commission européenne) : ​« C’est un texte novateur qui protège le pluralisme et l’indépendance des médias. Il s’agit d’un règlement, pas d’une directive. Une fois approuvé et publié dans le journal officiel, il s’applique après 6 mois dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. »

Emmanuel Poupard (1er secrétaire général du SNJ) : ​ « Le projet de règlement doit instaurer un code de conduite en ce qui concerne l’éthique et la déontologie journalistique à l’échelle européenne. Si le texte peut nous aider à avancer sur la question de la concentration des médias, c’est une bonne chose. »

Cécile Dubois (co-présidente du SPIIL) : « En quoi ce règlement est utile ? Sur le plan démocratique, l’article 4 est fondamental : il résume les droits fondamentaux des journalistes et des éditeurs. »

À retenir

Comment harmoniser les règlementations européennes concernant les droits de la presse et garantir les libertés fondamentales des journalistes ? C’est l’objectif du « Media Freedom Act », dont les contours sont actuellement définis par différents comités de la Commission européenne. Les journalistes et représentants syndicaux ont ainsi pu exprimer leurs attentes et leurs questionnements quant à cette législation. La plupart d’entre eux s’accordaient pour dire que le projet était une bonne initiative, mais qu’il n’était pas assez ambitieux pour avoir un impact réel dans les pays où les médias disposent déjà d’une liberté et d’une protection juridique importantes. Adina Revol, représentante de la Commission européenne, a évoqué un calendrier : l’objectif est de voter le texte d’ici novembre au Parlement européen, afin qu’il soit mis en place avant les prochaines élections européennes. 

 

Mathias Fleury (EPJT)

 

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