Retrouvez l’essentiel de l’atelier-débat « Comment former au journalisme sportif des jeunes peu représenté.e.s dans les médias ? »

Samba Doucouré, journaliste, coordinateur de la formation. Photo : Julien Grohar /EPJT

Avec Tatiana KALOUGUINE, directrice pédagogique de l’École des métiers de l’information (ÉMI) ; Samba DOUCOURÉ, journaliste, coordinateur de la formation et Magda SASSI, diplômée de la formation « Devenir reporter sportif sur les réseaux sociaux »

Animé par Tatiana KALOUGUINE, directrice pédagogique à l’EMI-CFD.

Les enjeux

Le métier de journaliste manque de représentativité. Des formations comme l’ÉMI-CFD essayent de pallier ce besoin.

 

Ce qu’ils ont dit

Tatiana KALOUGUINE, directrice pédagogique de l’École des métiers de l’information (ÉMI) : « C’était la première fois que nous accueillons des jeunes. Il n’y a eu aucun examen ou concours, seulement des entretiens. C’était pour nous un pari un peu risqué mais nous étions satisfaits de la réponse qui était la leur. »

« Des rédacteurs en chef nous ont tout de suite dit oui pour des stages. Ils ont conscience de manque de représentativité de la profession. »

Samba DOUCOURÉ, journaliste, coordinateur de la formation : « C’était un public assez particulier et différent des étudiants en école de journalisme. Ils n’avaient pas le même parcours. Certains ne sont pas allés au niveau du bac. Il fallait un accompagnement personnalisé. Pas mal d’entre eux avait un rapport difficile avec l’école. On a dû réadapter les horaires pour que cela soit plus facile d’accès. Nous avons aussi travaillé sur la légitimité et le fait de s’exprimer en public. »

« Certains tentent les concours d’écoles de journalisme. Un de nos élèves a été admissible à l’EDJ Sciences Po. »

Magda SASSI, diplômée de la formation « Devenir reporter sportif sur les réseaux sociaux » : « Pour la question de l’avenir, le fait que l’on me donne la possibilité d’en imaginer un plus brillant, c’est déjà un cadeau de l’école. »

À retenir

Plusieurs formations qualifiantes sont proposées par l’ÉMI, notamment celle de journaliste plurimédia qui permet de maîtriser à la fois la photo, la vidéo, le son, le montage et les réseaux sociaux. L’objectif à la fin du cursus est de savoir travailler dans une rédaction numérique et d’être capable de créer son propre média. Il y a aussi le diplôme de journaliste secrétariat de rédaction multimédia pour apprendre à « Affiner, vérifier, corriger et mettre en scène l’information ». 

Inès Figuigui (EPJT)