Retrouvez l’essentiel de l’événement « Atelier école – États généraux de la formation et de l’emploi des jeunes journalistes : et maintenant ? »

Photo : Eva Pressiat/EPJT

Avec Antoine CHUZEVILLE, secrétaire général de la CPNEJ et membre du comité stratégique des Etats généraux de la formation et de l’emploi des jeunes journalistes, Agathe LEGRAND, jeune diplômée de l’EJDG – Grenoble, membre du comité étudiant des Etats généraux de la formation et de l’emploi des jeunes journalistes, Elodie LOMBARDO, directrice de l’innovation sociale de l’Afdas et Pascal GUENEE, président de la Conférence des écoles de journalisme, et directeur de Institut pratique du journalisme (IPJ) Dauphine/PSL

Animé par Anne TEZENAS DU MONTCEL , déléguée générale de la Conférence des écoles de journalisme en charge de l’organisation des Etats généraux de la formation et de l’emploi des jeunes journalistes.

Les enjeux

Suite au compte rendu des états généraux de la Conférence des écoles de journalisme, en octobre 2022, 36 propositions ont été faites pour améliorer la formation et l’insertion à la profession de journalisme. De la précarité des journalistes, à une carte de presse étudiante, en passant par la possibilité de prendre la parole en tant qu’étudiants, différents projets sont en cours de construction ou de discussion.

Ce qu’ils ont dit

Antoine CHUZEVILLE : « Il y a plusieurs réalisations concrètes qui vont être lancées dès 2023 : une carte de presse étudiante et un guide de la pige publié fin mai, à la demande des étudiants qui se retrouvent dans la jungle de la pige en sortie d’écoles. »

« Pour d’autres sujets, comme la précarité, il y a encore des discussions et des efforts à faire. C’est l’avenir de la profession qui est en jeu. »

Pascal GUENEE : « Les écoles ont mis en place des dispositif mais on intègre très peu les étudiants dans le dialogue, il était temps de les faire participer aux discussions autour des enjeux du métier de journaliste. »

« Il faut s’interroger sur les compétences que l’on doit apprendre dans les écoles, mais cela revient à s’interroger sur les critères de sélection pour entrer dans les écoles. »

« Notre responsabilité c’est de savoir quels sont les sujets prioritaires pour répondre au plus vite aux défis des états généraux. »

Agathe LEGRAND : ​« Lorsque l’on s’est réuni il y a un an pour les états généraux, ça nous a fait du bien. On n’était pas seulement étudiant dans une école, mais on faisait partie d’un ensemble, et on a pu discuter et voir que nos problèmes n’étaient pas uniques. »

« Chaque année, les problèmes sociaux, économiques, etc. changent, il faut donc des propositions différentes. »

Elodie LOMBARDO : « La formation est ce qui est important, donc on doit la développer. Et pour ça, l’Afdas va mettre en place une plateforme pour l’alternance dans tous les secteurs que nous gérons. »

« Il y a tout un travail fait par les écoles par rapport à l’augmentation des alternances. »

Anne TEZENAS DU MONTCEL : « Le but c’était d’être en contact et les états généraux ont permis cela. »

À retenir

À la question « et maintenant on fait quoi ? », les différents participants ont insisté sur le fait qu’il était temps d’agir suite aux discussions des états généraux de la CEJ. Trois projets prioritaires sont déjà bien engagés : une carte de presse étudiante, garantissant une reconnaissance et une sécurité pour les journalistes en formations, un encadrement des stages, concernant les conditions de travail des étudiants, et enfin une journée de discussion et de propositions concrètes sur les compétences, entre écoles, étudiants et rédactions.

Louise Monard–Duval