[RÉSUMÉ] Présentation du Prix l’Alerte à la Une

Retrouvez l’essentiel de l’événement « Actualité des organisations syndicales : parole à la maison des lanceurs d’alerte »

Christian Dauriac, administrateur de la Maison des Lanceurs d’Alerte, présente le prix « l’Alerte à la Une ».

Photo : Laura Blairet/EPJT

Avec Christian Dauriac, administrateur de la Maison des Lanceurs d’Alerte et Dominique Pradalié, présidente de la FIJ (Fédération Internationale des Journalistes).

 

 

Les enjeux

La dernière conférence de la journée était l’occasion de présenter le nouveau prix mis en place par la Maison des Lanceurs d’Alerte : le prix « l’Alerte à la Une ». L’occasion de rappeler la nécessité de protéger les lanceurs d’alerte dans le cadre de la loi comme dans le cadre associatif.

Ce qu’ils ont dit

Christian Dauriac : « Les lanceurs d’alerte sont souvent des salariés licenciés à la suite de leur action. D’où l’importance du fond mis en place par la Maison des Lanceurs d’Alerte. »

Dominique Praladié :  « Presque toutes les grosses dernières enquêtes journalistiques, comme les LuxLeaks, ont été lancées grâce à un lanceur d’alerte. »

« Le lanceur d’alerte n’est plus perçu comme un traître ou un mouton noir. C’est ça qui a évolué. Grâce à la loi [Waserman du 21 mars 2022, qui élargit la protection des lanceurs d’alerte] mais surtout grâce à l’opinion publique. »

 

À retenir

La Maison des Lanceurs d’Alerte, cofondée par dix-sept organisations autour du journalisme, lance un nouveau prix appelé l’Alerte à la Une pour récompenser les enquêtes journalistiques.

Laura Blairet

 

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Les Assises 2019, un nouveau virage

La cité de la création et de l’innovation, Mame, accueillera la 12e édition des Assises du Journalisme. (Photo : Suzanne Rublon)

 

Les médias, « tous les mêmes » ?

Cette 12e édition des Assises du Journalisme de Tours se questionne sur la diversité du monde journalistique. Si le thème a été choisi en juin dernier, cette problématique semble aujourd’hui répondre à la crise des gilets jaunes et aux reproches faits aux professionnels. Médias alternatifs, de l’éducation aux médias et à l’information (EMI), les réseaux sociaux, les femmes dans les médias, le factchecking notamment, sont autant de thèmes qui seront abordés au travers de 24 ateliers et 5 débats. 

Mame, un lieu chaleureux

Les Assises quittent le Palais des Congrès, le Vinci, pour investir les locaux du Mame. Cette « Cité de la création & de l’innovation » est un incubateur tourangeau d’entreprise. Un espace sûrement moins pratique que le Vinci, qui se trouve en face de la gare de Tours, mais « chaleureux », comme l’affirme Jérôme Bouvier, le président des Assises : « C’est un lieu chargé de symboles, qui correspond idéalement à l’état d’esprit des Assises. » Il mêle la tradition professionnelle et les nouvelles technologies, à l’image des bouleversements auxquels font face les secteurs de la presse.

L’angle international 

En novembre dernier, la première édition des Assises du Journalisme de Tunis a rassemblé plus de 800 professionnels. Cette année, les Assises sont animées par de nombreux étudiants en journalisme, venant d’horizons internationaux. De Tunisie, de Belgique ou du Québec, les futurs professionnels s’allient le temps de trois jours pour couvrir cet évènement. Pour Jérôme Bouvier, cette édition semble concrétiser un vieux rêve : celui de faire « dialoguer les deux rives de la Méditerranée. » 

Perrine Basset