Photo : Susie Bouyer/EPJT

Le tournoi de football inter écoles de journalisme s’est déroulé samedi 23 mars. L’occasion pour les futurs journalistes de se rencontrer autour d’un événement sportif et de développer un esprit de solidarité.

Ambiance festive, chants et fumigènes… Les quatorze écoles de journalismes reconnues par la profession arrivent au complexe sportif du Vieux Melchior à Sassenage, samedi 23 mars. Environ un millier d’étudiants se sont rassemblés pour participer au Tournoi de Football Inter Écoles de Journalisme, plus communément nommé le TFIEJ. Organisé chaque année depuis 2008, il s’est déroulé cette année dans la banlieue grenobloise, à la suite de la victoire de l’École de journalisme de Grenoble l’an passé.

Unique événement où toutes les écoles se rencontrent durant l’année, le TFIEJ est un moment important dans le cursus d’un étudiant en école de journalisme. Un tournoi de football certes, mais pas que. Le classement général du TFIEJ ne prend pas uniquement en compte les résultats de la compétition sportive. D’autres épreuves sont également organisées pour tenter d’inclure les élèves qui ne souhaitent pas participer au tournoi en tant que joueur.

Avant la rencontre, un concours de la meilleure photo de capitaine et du meilleur teaser est organisé sur les réseaux sociaux afin de préparer les face-à-face et faire monter l’engouement autour du tournoi. Une préparation qui prend plusieurs mois, notamment pour organiser la venue de chaque promotion dans la ville hôte, qui se trouve parfois à l’autre bout de la France. Un prix de l’ambiance et de la meilleure mascotte sont également décernés en fonction des nombreuses animations proposées par les différentes écoles lors de la pause-déjeuner. Au programme, danses, musiques et défilés pour maintenir la bonne ambiance durant toute la journée. Alexis Cécilia-Joseph, journaliste pigiste à France TV et LCI et ancien étudiant du CUEJ à Strasbourg, est allé deux fois au TFIEJ. Pour lui, c’est surtout l’occasion de « de tous se rencontrer pour jouer au foot dans une ambiance sympa ».

Un aspect fédérateur

Mais le TFIEJ, c’est également un événement qui permet de montrer son attachement à son école. S’il s’agit d’un moment de rencontre entre futurs collègues, la journée permet également aux différents étudiants de développer un esprit de corporation de la profession. « C’est sûr que ça fédère » explique le jeune journaliste, qui a terminé son cursus en 2022. Une certaine fierté de l’école qui s’étend également sur les années d’après. Alexis Cécilia-Joseph est venu soutenir son école en 2023 à la suite de son cursus au CUEJ. « Je voulais venir soutenir les M2, dont on était proche et revoir des personnes qu’on avait parfois croisées dans nos stages. Il y a aussi une certaine fierté de voir leur parcours au sein de la compétition. » Cette année, à l’issue du tournoi, c’est finalement École de Journalisme de Cannes (EJC) qui remporte le TFIEJ 2024 et qui organisera la prochaine édition.

Annabelle Boos